Installation de land art dans le jardin des parents de Niko autour d’un crocus fraichement sorti de terre. Matériaux utilisés : noyaux de cerise tombés autour de l’arbre, noisettes, chatons de noisetier.
« Bong Boing », fait le Pianours.
Il s’agit d’un petit monstre qui vit dans les intervalles des touches blanches des pianos désaccordés. Il sort la nuit, et quand tout le monde dort, saute joyeusement sur les touches. À part ça il ne fait rien de mal, mais ce n’est jamais très agréable d’être réveillé par un piano discordant, non? Voilà pourquoi il faut toujours accorder son piano avant d’aller dormir. (cf : L’imagimonstre des monstres imaginaires).
Ce soir j’ai accordé mon piano… maintenant, dodo.
Une petite broche fleurs en tissus assortis à mon sac réversible (achevé il y a quelques jours!).
J’ai d’abord fait le squelette, aux formes généreuses.
Ensuite il a fallu passer chez le coiffeur, et aussi remplir un peu les bras trop fins. Le reste a perdu un peu de volume, malheureusement.
Fallait pas la laisser se balader toute nue, donc je lui ai fait un beau pantalon noir, bien collant.
Et enfin j’ai aussi fait un sweat-shirt bleu, super fashion de la mort qui tue, pour pouvoir être la reine des clubs trend.
J’ai testé aujourd’hui le scrapcooking. On fait fondre du chocolat, on l’étale délicatement dans le moule, puis au frais. Et voilà !
Aujourd’hui j’ai rapidement bidouillé des outils pour pouvoir ensuite bidouiller mes effets/instruments… Un des objects de base pour le circuit bending est la pince crocodile. Enfin, les fils avec une pince crocodile de chaque côté. Ca se trouve pour pas cher par 10 dans les magasins d’électronique et c’est bien utile pour explorer les recoins sombres des circuits électroniques. On aggripe un petit tournevis (sur la partie conductrice) de chaque côté et on se retrouve pour pas cher avec quelque chose qui permet de connecter précisément deux points du circuit. Le truc c’est que généralement un être humain n’a que deux bras, et quand on veut soit connecter plus de 2 points soit faire autre chose en même temps, les mains manquent. Du coup, il devient intéressant d’avoir quelque chose qu’on peut directement fixer sur le circuit pendant qu’on fait autre chose. On peut tenter ça avec les pinces croco mais elles sont généralement un peu trop grosses pour agripper efficacement des composants par exemple.
Une solution assez simple : acheter des… euh, des machins comme sur la photo ci-dessous (je n’ai aucune idée du nom de ces bidules pour être honnête) et s’en servir pour remplacer une pince crocodile. On se retrouve du coup avec quelque chose qu’on peut fixer sur un point du circuit, ce qui fait gagner une main. C’est beau la science.
Voilà, donc là je viens de me confectionner deux bidules comme ça histoire de pouvoir mieux bidouiller mes machines à bruits un peu plus tard…
Dramatis personae
Décapitation
Nouvelles têtes
Avant
Après
Watch-bending
Crocotrucs
L’oiseau qui a la goutte au nez et qui s’est englué les pattes dans la patafix.
Aujourd’hui, j’ai fait un saut ailleurs. Et dans la rue, que vois-je?!
Le premier à nommer l’animal singulier qui apparaît dans ces deux photos aura toute ma considération.
Petit post aujourd’hui: je me suis levé à 5h et je viens d’arriver — a part ça, le titre n’a rien à voir, c’est un auto-collant qui se trouve sur le truc à droite.
Je vous vois faire tous des minis trucs, alors moi aussi, un petit truc:
Corto a encore mangé comme un cochon, lui aussi, et il a mis du gruyere rapé partout…
J’ai recyclé les bouts de gruyere…
Taille réelle: 95mm
Et hop, one thing a day pas rapé.
Demain on prend le train avec Mimi pour aller voir ses grands-parents. Je lui ai fabriqué un petit carnet pour regarder et dessiner, à base de stickers, papier d’origami, photos … à compléter par la suite.
8mm² de papier aluminium.
Premiers pliages, la loupe est devenue nécessaire, tout comme la pince:
J’avais besoin de mes deux mains, j’ai du improviser (vive les lunettes 3D à 2xrien). Pour manipuler l’aluminium, j’ai utilisé les senseurs de mon voltmètre:
Le papier aluminium n’est vraiment pas fait pour origami, ça plie de partout. Carré diagonal enfin réussi (plus d’une heure de travail):
Découpage des jambes à la lame, très dur de la mettre sur place correctement, ensuite pousser fort pour découper (surtout ne pas tirer la lame, ça déchire l’aluminium):
Et enfin le résultat final.
Plus de 3 heures de travail. Le papier aluminium n’a aucune rigidité, ça a rendu la tâche vraiment très dure (j’ai fait mes marquages correctement, mais ça ne pliait jamais là où il le fallait).
C’est aussi beaucoup trop léger: j’ai soupiré une fois, et j’ai ensuite du chercher le petit bout d’aluminium pendant une bonne paire de minutes.
J’ai foiré le pliage final d’une des jambes à l’arrière (on le voit bien d’ailleurs, dommage), du coup mettre le cheval debout m’a pris 10 minutes, suivi d’un coup sur la table qui lui a fait tomber, suivi encore de 5 minutes pour le remettre debout.
Quelques photos pour montrer l’échelle (mon petit doigt, et un stylo):
En bonus, le scientiste fou en plein travail:
Pas d’électronique bruitiste ce soir mais un bout du trajet entre le métro Ebisu et chez moi. Désolé, le fichier est un peu gros mais il y a fallu une bonne trentaine de photos pour le faire – une toutes les 5 ou 10 mètres…
Aujourd’hui pas du très créatif et tout derrière mon clavier … J’ai lancé le projet « cartes de visites » sur Moo pour me faire des mini cartes de conférencière. J’ai fait des copies d’écrans de google art en centrant sur les détails que je voulais, yeux et bouche surtout.
C’est un projet que je voulais faire depuis longtemps mais j’avais essayé de prendre des photos de détails en musée et c’était impossible avec la faible luminosité et l’interdiction de l’usage du pied. Il me manque des images qui illustreraient des visites de quartier avant de les commander chez Moo, je vais essayer de les faire dans Paris.
Bon, ok on ne voit pas grand chose sur mes vignettes mais c’est pour vous donner l’idée …
Un petit dessin pour ce soir (6 cm de haut en vrai).
Pas trop de respect pour les proportions, mais peu importe. Mise en couleur avec des crayons… aquarelles : Koh-I-Noor Progresso Aquarell, sans bois, que du pigment – je n’en ai que trois (camaïeu de rouges). Amusant…
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Bon allez, je rajoute un truc. Cette fois c’est un talisman que j’ai dessiné pour Myriam. Je pense que le message est facile à interpréter:
Les superbes effets de texture, c’est de la purée de carotte.
Ce soir, petite séance de circuit bending avec illustrations visuelles et sonores (pour le courageux qui se reconnait).
Je me suis acheté quelques pédales d’effets ici (en plus de celles que j’ai amenées de Paris ;j’ai une douzaine de specimens là :) ), et notamment quelques unes de la marque Arion. Marque intéressante : c’est pas cher du tout et ça se voit mais à l’intérieur c’est souvent assez intéressant (notamment certaines distortions/overdrives/fuzz). Donc, dans la famille Arion j’ai par exemple monsieur Octave.
Monsieur Octave est un gentil effet pour guitaristes qui extrait grosso modo des sinusoides une ou deux octaves en dessous de la fondamentale du signal d’entrée et les mixe avec ledit signal. Bon, j’ai largement moins d’expérience avec les octavers qu’avec les delays ou les fuzz mais celui de chez Arion me semble (en tous cas pour le prix, moins de 3000 yens) fort raisonnable. Ca rend la Precision Bass encore plus grasse et ça fait frémir le Casio de plaisir. Mais monsieur Octave est simple et gentil, trop gentil. Donc on va ouvrir monsieur Octave, regarder ce qu’il a dans les entrailles et pratiquer un peu de chirurgie sauvage.
Mr Octave dans son habitat naturel
Méthode :
1) on attache monsieur Octave au Concertmate 500 (celui qui a une sortie jack toute neuve) d’un côté et à l’entrée de la carte son de l’autre. Parce que la table de mixage est un peu plus loin et de toutes façons je n’ai pas de place sur le bureau à machines à son.
2) on ouvre monsieur Octave avec un tournevis et on expose ses circuits intimes.
3) on tripote un peu tout ce qui passe en espérant que ça fasse des bruit intéressants.
Mr Octave les tripes à l'air
Chirurgie sauvage
Bon, je raccourcis un peu mais en gros c’est ça. Pour un effet comme celui-là c’est plus pratique d’avoir un son continu en entrée, et certains sons du SK1/Concertmate 500 sont idéaux pour ça. Mais je n’ai pas trois mains et je ne peux pas garder mes doigts sur le clavier. Du coup, on utilisera la méthode dite des « bouts de carton », en image ci-dessous.
C'est beau la technologie
Après, c’est parti pour l’exploration. Pour commencer je fais dans le basique : connecter des points 2 à 2 directement en utilisant soit un tournevis dans chaque main (et le corps qui sert de résistance) soit avec un cable croco reliant les tournevis. Après quelques minutes j’ai répertorié plusieurs points intéressants, que j’ai pris en photo au passage avec mon téléphone (ça aidera à ne pas oublier et à noter ça proprement un peu plus tard). Comme il y a du potentiel ici, je vais refaire une ou deux sessions et bien réfléchir à ce que je garde et à où je peux coller des switchs/boutons/etc. sur la pédale. Donc pas de fer à souder pour ce soir, ça sera pour une autre fois.
Pour le courageux qui a lu jusqu’ici et qui est prêt à supporter quelques minutes de bruit (aimer Pan Sonic est presque un prérequis pour écouter le mp3, je vous préviens), voici un petit enregistrement pris sur le vif avec le micro de mon Zoom H1 posé à côté de mes KRK. Au début je met mes bouts de carton pour faire jouer les notes du SK1, j’allume l’octaver et ensuite c’est parti pour l’exploration sonore.
Contrib matinale:
1,5 cm² de papier = micro-cheval, 9 mm de longeur. J’ai du utiliser une pince pour bien marquer le pliage final, et pour le manipuler, mais autrement c’est du 100% à la main. Le papier que j’utilise n’est vraiment pas fait pour ça, d’ailleurs dans la macro on voit bien les bouts de papier qui partent (papier trop gros). Mais la contrib de Virgi hier m’a motivé, fallait le faire. (À ton tour, Virgi: 1 cm²? Je crois pas être capable de faire plus petit).
