Cette semaine, dans un flash de créativité, j’ai fait ça :
visage polenta, cheveux champignons, bouche jambon, nez mozzarella, yeux olives
J’ai aussi avancé dans un projet de couture d’après un patron vintage de 1948, j’ai repassé le patron (avec respect pour ses 64 ans !), et je l’ai recopié sur du non-tissé quadrillé. Et voici la réponse au mystère des cercles colorés, ce sont des poids à patron qui permettent d’éviter de trouer tissu et patron avec des épingles, c’est très pratique et ça a l’air beaucoup plus courant aux États Unis qu’en France !
Mon livre de chevet en ce moment: « Life under my skin » de Anna Mazas (un aperçu ici). Des photos et des portraits de tatoués. Les portraits en eux-mêmes sont beaucoup trop succints malheureusement, mais ça donne déjà une petite idée de différents parcours personnels vers le tatouage.
Le tatouage, ça me fascine depuis longtemps et j’aimerais bien essayer, en étant plutôt du coté de celui qui tient l’aiguille (mais de l’autre coté aussi, pourquoi pas). Comme je n’ai pas le matériel ni le sujet consentant pour un premier essai — j’avais pensé à encrer un poulet mort mais je ne sais pas si ça ferait l’affaire — je me suis donc contenté d’une feuille et d’un stylo Posca.
Depuis un an,j’ai eu l’intention de concevoir un generative system qui pourrait produire des dessins. C’est ma première étape. Finalement, j’espère de faire des agents intelligents, mais pour l’instant ils se déplacent par hasard. Je l’ai prototype par la Processing, et puis à la Java.
Pour une nom, je pense à… Walkers? Strollers?
Après des heures de recherches sur internet, de nombreux mails de demandes sur le bon coin et un premier achat qui est finalement resté bloqué à l’usine où il était parti en révision, j’ai enfin ma machine à coudre de mémé sur mon bureau !
Elle est (très) verte, couleur fin de pots de peinture des armées de la seconde guerre d’après Alice, il faut dire qu’elle date de 1952, déjà un demi-siècle dans les pattes.
Elle est arrivée de Clermont-Ferrant par la poste avec tous ses accessoires, dont j’ignore encore l’utilité pour la plupart. Elle était à une mémé, vendue par sa fille qui ne coud pas. Il y a même la burette d’huile d’origine. La machine tient dans une valise en métal qui sert aussi de table de couture (prévoir des muscles, l’ensemble pèse bien 15kg).
Il y a un transformateur (que je prévois de changer par sécurité), le manuel d’origine, différents pieds, des aiguilles dans une boîte de pastilles à la menthe et surtout 27 cames de points de couture et de broderie. En effet la particularité de ce modèle « Supermatic » de la marque suisse Elna c’est le dispositif de disques de programmation pour plus de 150 points différents. Les disques s’arrachent sur Ebay et je pense que beaucoup ont été jetés par des gens qui ignoraient leur fonction.
Bon, je suis encore en train de l’apprivoiser, mais c’était déjà un plaisir d’ouvrir la machine et de la nettoyer ! Elle fonctionne sans problème mais la prochaine étape c’est de racheter une ampoule et de changer une des pièces, car pour l’instant elle fait un bruit de mitrailleuse. J’ai la chance d’avoir un magasin de réparation spécialisé dans les machines anciennes dans le 15e, le monsieur qui la tient était ingénieur chez Elna et connaît ses modèles sur le bout des doigts …
Je n’ai pas posté depuis longtemps. En ce moment c’est boulot, travaux maison, boulot, travaux, dodo, et oooohh, un petit séjour en Angleterre la semaine dernière. Voici une poignée de photos en toute bonne touriste que je suis. Cette ville m’a enthousiasmée.
Remarques : il fait froid quand on passe dans le tunnel sous la Manche, le metro est super clean et non odorant, la vie dans cette ville est vraiment très très chère, le christmas pudding est dégueux, j’ai ramené kermit the frog.
Dans l’ordre : Architecture (un vrai paradis) / Chinatown / Tavern / Très bon Fish & Chips /Superbe Westminster by night
Toujours dans la catégorie trucs en tissus (et je vous épargnerais ma housse à machine à coudre), voici un monstre mangeur de pyjama pour mon neveu, fini hier tard dans la nuit … D’après ici
Des boucles d’oreilles en améthyste, agate et nacre pour l’anniversaire d’une amie …
Youpi ! contrib deux semaines de suite, c’est reparti :-)
Pour la rentrée, un gilet en velours vert doublé d’animaux, avec une poche et des boutons crocodiles …
Alala, des vacances, un déménagement et une coupure d’internet et on croit que j’ai pas fini c’est fini !
Voici une mosaïque à vous mettre sous la dent. Notre nouvelle douche !
(Qui n’est pas tout à fait finie car il manque la paroi de douche en verre, mais nous avons enfin l’eau chaude)
Mosaïque : Mosaico piu, Tanti colori (www.mosaicopiu.it) / Modification maison des plaques de 15×15 tesselles puis posées par un carreleur.
Et t’en souviens-tu encore,
Il n’y a pas si longtemps,
Quand nous voulions donner corps,
A notre envie de passe-temps.
S’échapper du quotidien,
En oublier la gestion.
Jaipasfini c’était très bien,
Pour partager notre passion.
Dessiner, cuisiner, s’exprimer!
Rédiger, poster, commenter!
Faire monter la mousseline,
Pour casser la routine.
Toute cette belle envolée,
Aujourd’hui c’est crashée,
Il nous reste comme loisir,
A vieillir, et puis mourir.
C’est toujours les vacances! Sans scanner, pas facile de publier un dessin. Voici un poème!
»
Les robots sont morts,
lassés de leur vie métallique.
Si peu de passion possible
quand les tôles se froissent au contact.
Ils valaient pourtant de l’or,
ces petits objets en plastique.
Mais cette vie leur a paru risible,
et le suicide fut leur dernier acte.
Et dans l’éther ils dansent
sans carcasse compacte!
ils se sentent plus vivants
qu’avec une prise électrique!
Erreur! plus de consistance,
c’est la fin des contacts.
ils regrettaient maintenant
leur vie électronique.
«
Participation culinaire, un repas d’inspiration vietnamienne improvisé.
Aubergines sautées à l’ail, sauce ail, gingembre, sucre de canne, sauce soja, Worcestershire sauce parce que plus de Nuoc-mam
Crevettes sauce lait de coco, gingembre, ail, sauce soja, jus de citron vert
Riz en accompagnement et pastèque en dessert
photo ratée, on était pressés de manger
Flo m’a offert il y a 4-5 ans une plante grasse pour mon bureau au labo. Une plante qui me convient parfaitement: elle survit dans toutes les conditions, même si on l’oublie pendant plusieurs mois. Elle s’accroche, elle prolifère, même. Il était temps de changer son pot, trop petit, que j’avais déjà décoré à l’époque. Voilà le nouveau pot (on voit l’ancien dans le fond). Le décor est au feutre indélébile (indispensable pour un pot poreux!).
clic-image-zoom
Si quelqu’un veut mon précédent pot, je le donne (j’avais dessiné une vague à la Hokusai, des fougères et un volcan à-la-mont-Fuji).