Hier j’ai assisté à l’opéra avec Thomas à « La chèvre de monsieur Seguin ». Version musicale philharmonique + un conteur. Du coup ça m’a inspirer pour illustrer la lutte désespérée de la chèvre face au loup.
Voici le crayonné avant encrage (pas exactement, j’avais retravaillé les pattes du loup):
La version encrée (vraie encre). La finale à été complétée sous photoshop.
C’est un monstre gentil (il a l’air un peu triste sur la photo mais c’est parce qu’il s’ennuie) qui protège les enfants et fait fuir tous les monstres méchants des cauchemars. A la question « pourquoi fait-il fuir les monstres méchants? », la réponse de notre spécialiste est sans appel: « parce que les monstres méchants aiment pas le rose ».
Dessin: Myriam / Couleurs: Nicolas
Godzilla flash résumé.
Stylo staedtler pigment liner 0,7 + un peu de rouge et de fluo qui ne passe pas au scanner.
Approximativement taille réelle.
Diorama en trois plans. C’est un prototype pour un projet avec Alex, mais celui là je l’ai fait avec Myriam (bientôt 4 ans). Elle a fait toute la mise en couleur (mais j’ai quand même choisi les crayons). Ça fait 5cm de coté, et on peut changer facilement les images.
La preuve
Mozambique – 2004
On l’a mis dans l’eau et ça nageait par soubresauts !
Je n’ai pas encore réussi à l’identifier.
Flo m’a offert il y a 4-5 ans une plante grasse pour mon bureau au labo. Une plante qui me convient parfaitement: elle survit dans toutes les conditions, même si on l’oublie pendant plusieurs mois. Elle s’accroche, elle prolifère, même. Il était temps de changer son pot, trop petit, que j’avais déjà décoré à l’époque. Voilà le nouveau pot (on voit l’ancien dans le fond). Le décor est au feutre indélébile (indispensable pour un pot poreux!).
clic-image-zoom
Si quelqu’un veut mon précédent pot, je le donne (j’avais dessiné une vague à la Hokusai, des fougères et un volcan à-la-mont-Fuji).
Grille de lignes sans aucune règle imposée, sorte de méditation, de dessin automatique à la façon d’un griffonnage qu’on ferait en téléphonant, nostalgie des cours soporifiques. Rien d’important, laisser couler les lignes.
Aujourd’hui, c’est jeudi, donc c’est « factory ». Avec Alex, on va dans notre squat bourgeois: le cabinet de psy de son papa dans le 6eme arrondissement de Paris. Seulement aujourd’hui, point de découpage, de dessin, de photo et autres billevesées. Non, aujourd’hui, on fait de la PSYCHANALYSE:
L’important, dans la psychanalyse, c’est le DIAGNOSTIC. C’est pour çà qu’il est important de chercher dans le GROS BOUQUIN ROUGE les noms des maladies bizarres auxquelles la tête du patient peut faire penser:
"Vous AVEZ çà!!! CA!! il FAUT vous SOIGNER!!! JE VAIS VOUS SOIGNER! ASSEYEZ-VOUS! RESTEZ CALME!!"
N’oubliez pas vos médicaments: une dose par jour (http://one-dose-a-day.com). J’en vois d’ailleurs certains sur ce blog qui manque un peu trop souvent à la posologie. Au prochain manquement, c’est lobotomie.
En bonus, le masque:
photos: Alex
Je suis revenu sur mon ratage de lundi: animation avec une roue en papier (le #tutu #fail). Voici la version « petit dragon »:
Ca m’a pas pris beaucoup de temps cette fois et surtout: ça marche! Par contre, mon idée de mettre deux bras attachés à la roue n’est pas si convaincante: la roue ne tourne pas totalement (c’est logique et c’était prévu) et il faut faire des aller-retours. Ça gâche un peu l’effet. Ensuite, le papier utilisé pour connecter les deux bras (ie. le corps du petit dragon) est trop rigide. Si c’était à refaire, je ferai un « double dragon » — un seul dragon mais avec deux roues pour contrôler chaque bras, donc plus long, et avec des roues qui tournent en continue.
Version animée:
Et la maquette à découper (prête à imprimer à l’échelle, avec explication):
Je n’utilise que du papier. Pas d’attaches, pas de colle.
Une « arcane » de la prudence. Un vieux projet de carte-talismans, dont chaque carte porte un message « utile » (il y en avait 7 à la dernière révision).
Le sens de celle là, c’est de garder la tête froide (le minotaure symbole de virilité toute puissante fini quand même chez le boucher). Et son utilisation pratique, c’est de faire gaffe à vélo. Et ouais.
En pratique, j’ai un peu raté l’entre-jambe (j’aurais pas du être si prude) et j’aurais aimé que le physique du minotaure soit plus proche d’un boxeur poids-lourd. Mais c’est comme çà. Néanmoins j’aime bien le coté glauque un peu « ca va pas trop, je crois que j’ai le ventre ouvert » tout à fait en accord avec le message de la carte.
Mon premier pop-up.
Il s’agit d’un Oni (sorte de démon du folklore japonais) qui tire la langue (organe qui vit dans la bouche des gens). J’ai eu peur de me planter complètement mais finalement ça marche même si le résultat n’est pas tout à fait à la hauteur de ce que je souhaitais: par exemple les cornes étaient aussi censées être rétractiles, et la langue se coince parfois dans les dents.
Pour les techniques de bases, j’avais heureusement sous la main l’excellent livre « pop-up – art et technique » de David A. Carter et James Diaz (paru chez Milan, offert par Flo (merci)) qui contient plein d’exemples avec des formes simples et qui donne les bases pour laisser parler son imagination. C’est vraiment un livre extraordinaire si vous voulez commencer le pop-up.
Voici le scan de ma page avant découpe, si vous voulez le refaire chez vous (un peu fait à l’arrache quand même, il manque aussi quelques entailles au cutter après coup pour éviter d’utiliser de la colle, mais ça devrait suffire avec les photos ci-dessus):