Les mouches dans le loup mort se sont multipliées le jour de la Saint-Valentin…
J’ai essayé de graver dans la gomme bleue, eh bien ce n’est pas si simple, c’est très très mou, et du coup bien moins précis que le lino. Bref, je n’aime pas énormément graver dedans. J’ai dû rajouter les lignes de l’abdomen à la main avec un feutre.
Dès le matin, la vaisselle
comme un larbin.
Toute la journée
au turbin recourbée.
Le soir faire la fête
a tue-tête.
Comment faire un vrai truc
quand on travaille comme un turc?
anonyme
Et t’en souviens-tu encore,
Il n’y a pas si longtemps,
Quand nous voulions donner corps,
A notre envie de passe-temps.
S’échapper du quotidien,
En oublier la gestion.
Jaipasfini c’était très bien,
Pour partager notre passion.
Dessiner, cuisiner, s’exprimer!
Rédiger, poster, commenter!
Faire monter la mousseline,
Pour casser la routine.
Toute cette belle envolée,
Aujourd’hui c’est crashée,
Il nous reste comme loisir,
A vieillir, et puis mourir.
C’est toujours les vacances! Sans scanner, pas facile de publier un dessin. Voici un poème!
»
Les robots sont morts,
lassés de leur vie métallique.
Si peu de passion possible
quand les tôles se froissent au contact.
Ils valaient pourtant de l’or,
ces petits objets en plastique.
Mais cette vie leur a paru risible,
et le suicide fut leur dernier acte.
Et dans l’éther ils dansent
sans carcasse compacte!
ils se sentent plus vivants
qu’avec une prise électrique!
Erreur! plus de consistance,
c’est la fin des contacts.
ils regrettaient maintenant
leur vie électronique.
«