Il y avait un effet de demomaker que j’aimais beaucoup dans les années 1990: deux roues spiralées tournant à des vitesses différentes. Ça faisait des effets stroboscopiques terribles et c’était pas trop dur à coder. Ce soir j’ai essayé d’en faire une version papier (alors que je comptais dormir plutôt, mais raté). Ca donne çà:
le « low-fi stroboscopic effect » (aussi appelé le « #strobo #fail #paper »)
[edit du 2/3: mise à jour de la video]
Bienvenue sur JaiPasFini.org. Ce post contient le fil de discussion pour les commentaires généraux.
Sur le modèle de http://thing-a-day.com/, il s’agissait de faire et de poster ici un « truc créatif » chaque jour du mois de février 2011. La définition de « truc créatif » est large (cf. image au-dessus, tiré du site thing-a-day) et inclut beaucoup de choses de dessiner à cuisiner, de recycler à détruire, de coder à souder.
Début: mardi 1er février 2011,00h00
Fin: lundi 28 février 2011, 23h59
Un tag: « UnJourUnTruc-2011″
Pour tout revoir: aller sur le premier post un-jour-un-truc de 2011. (et redescendre le temps).
Une légère amélioration du programme à base d’automates cellulaires que j’ai commencé la semaine dernière. Cette fois, les règles et les états supplémentaires permettent de régler le moment de départ d’un trait, son activation ou désactivation, et sa fréquence de réapparition. Techniquement, il y a deux automates cellulaires (un à 256 états et l’autre à 5 états) et 5 règles.
Sinon, le dessin fait très new age, je sais… (et apparait bcp trop clair en video compressée, dommage – si quelqu’un connait un programme en ligne de commande qui permet de créer une vidéo à partir d’image fixe sur Mac, je suis preneur. Ca m’a fait perdre un temps fou).
La musique, c’est un recyclage de ma contribution à la mangedisque berceuse.
Aujourd’hui, j’ai décidé de mettre à profit mes talents de chef. Je vous livre ici une recette qui ne laissera pas vos invités indifférents. Succès garanti.
Première étape: C’est une recette très simple. Un seul ingrédient (un carreau de chocolat), un seul outil (un cutter).
-=-=-
Deuxième étape: retourner le carreau de chocolat, creuser consciencieusement sur un petit carré.
-=-=-
Troisième étape : Découper un petit carré d’aluminium, et le déposer à l’emplacement prévu.
-=-=-
Quatrième étape : reconstituer le socle du carreau. Bien malaxer les copeaux de chocolat pour les faire fondre.
-=-=-
Cinquième étape : Et voilà! On y croirait!
-=-=-
Dernière étape : Et surtout, soignez la présentation!
…Bonne Dégoustation!
Un chat, un peu triste, un peu mou. Il apparaît le soir, dans les bureaux. Il se promène, nonchalant, sur les claviers d’ordinateurs, sachant bien que les travailleurs trop fatigués ne pourront le chasser.
"Mooouu."
Mon premier origami. C’est dur. Modèle ici (sans la vidéo, je n’y arrivais pas). Ça me permet aussi de mieux apprécier votre performance, les microgamiques.
« Bong Boing », fait le Pianours.
Il s’agit d’un petit monstre qui vit dans les intervalles des touches blanches des pianos désaccordés. Il sort la nuit, et quand tout le monde dort, saute joyeusement sur les touches. À part ça il ne fait rien de mal, mais ce n’est jamais très agréable d’être réveillé par un piano discordant, non? Voilà pourquoi il faut toujours accorder son piano avant d’aller dormir. (cf : L’imagimonstre des monstres imaginaires).
Ce soir j’ai accordé mon piano… maintenant, dodo.
Aujourd’hui, j’ai fait un saut ailleurs. Et dans la rue, que vois-je?!
Le premier à nommer l’animal singulier qui apparaît dans ces deux photos aura toute ma considération.
Petit post aujourd’hui: je me suis levé à 5h et je viens d’arriver — a part ça, le titre n’a rien à voir, c’est un auto-collant qui se trouve sur le truc à droite.
Un petit dessin pour ce soir (6 cm de haut en vrai).
Pas trop de respect pour les proportions, mais peu importe. Mise en couleur avec des crayons… aquarelles : Koh-I-Noor Progresso Aquarell, sans bois, que du pigment – je n’en ai que trois (camaïeu de rouges). Amusant…
…
…
…
Bon allez, je rajoute un truc. Cette fois c’est un talisman que j’ai dessiné pour Myriam. Je pense que le message est facile à interpréter:
Les superbes effets de texture, c’est de la purée de carotte.
Du dessin, du code, et du recyclage de son d’un précédent post.
En gros mon programme prend deux images: un dessin et une autre ou toutes les zones non blanches sont considérées comme des points de départ pour faire apparaître le dessin.
Blabla technique pour-se-la-jouer: La propagation du dessin est faite par un automate cellulaire à 256 états (0=inactif) et deux règles: (1) une cellule devient active si une de ses voisines l’est (voisinage von neumann) et (2) une cellule active incrémente son état jusqu’au maximum. Une légère variation du « feu de forêt », quoi. C’est du java, je peux envoyer les trois classes Java à qui ça intéresse.
Motifs de satisfaction: (1) je voulais faire du code dans le cadre d’UJUT, c’est fait ; (2) dimanche flo et moi sommes allés voir un spectacle de danse (Gary Stewart, au théâtre de la ville) et il y avait une belle mise en scène vidéo accompagnant les danseurs, à base de dessins évoluant dans le genre ci-dessus (bon c’est pas les seuls à faire çà, mais c’est joli).
On peut même pas dire que ce soit sur le vif, tellement elle change d’activité rapidement…
Dessin affiché en taille réelle (la page fait 7cm de haut). Et non, elle n’est pas habillée avec un sac.
Autrement, j’avais un autre projet en route, mais pas possible de le finir ce soir.
Aujourd’hui j’ai acheté des cartes à gratter noire (clairefontaine, 24×32, 1000g/m2, vendu par deux), l’occasion d’essayer. J’ai utilisé mon cutter comme outil même si on m’avait conseillé des plumes vaccinostyle, théoriquement vendue en pharmacie, mais plus fabriquées d’après une pharmacienne…(?)
Résultat: j’ai trouvé ça pas facile du tout! Et c’est très différent du dessin au crayon ou à la plume. Ci-dessus, deux essais. A gauche: inspiré de la grande baigneuse (1808) d’Ingres, à droite: inspiré de l’extase de sainte Thérèse (1645-1652) de Bernin – sculpture qui se trouve à l’église Santa Maria della Vittoria, à Rome (pas loin de la gare).
Après une petite pause, j’ai fait un second essai beaucoup plus satisfaisant, en essayant d’oublier un peu mes automatismes:
Sinon, je vous conseille de jeter un oeil aux travaux du Grand Maître de la carte à gratter Thomas Ott.
Miguel se vantait récemment de la graaaande difficulté de reproduire la licorne origami de blade runner. EN FAIT C’EST TROP FACILE:
J’ai mis le livre qui m’a servi de référence dessous. Ce pliage est connu depuis le XIIème siècle au moins.
Mais, mesdames et messieurs, j’ai MIEUX! Car ma licorne-origami n’est pas seulement BELLE, elle MARCHE!
HAHA!
Aujourd’hui, c’est jeudi, donc c’est « factory ». Avec Alex, on va dans notre squat bourgeois: le cabinet de psy de son papa dans le 6eme arrondissement de Paris. Seulement aujourd’hui, point de découpage, de dessin, de photo et autres billevesées. Non, aujourd’hui, on fait de la PSYCHANALYSE:
L’important, dans la psychanalyse, c’est le DIAGNOSTIC. C’est pour çà qu’il est important de chercher dans le GROS BOUQUIN ROUGE les noms des maladies bizarres auxquelles la tête du patient peut faire penser:
"Vous AVEZ çà!!! CA!! il FAUT vous SOIGNER!!! JE VAIS VOUS SOIGNER! ASSEYEZ-VOUS! RESTEZ CALME!!"
N’oubliez pas vos médicaments: une dose par jour (http://one-dose-a-day.com). J’en vois d’ailleurs certains sur ce blog qui manque un peu trop souvent à la posologie. Au prochain manquement, c’est lobotomie.
En bonus, le masque:
photos: Alex