Aujourd’hui j’ai acheté des cartes à gratter noire (clairefontaine, 24×32, 1000g/m2, vendu par deux), l’occasion d’essayer. J’ai utilisé mon cutter comme outil même si on m’avait conseillé des plumes vaccinostyle, théoriquement vendue en pharmacie, mais plus fabriquées d’après une pharmacienne…(?)
Résultat: j’ai trouvé ça pas facile du tout! Et c’est très différent du dessin au crayon ou à la plume. Ci-dessus, deux essais. A gauche: inspiré de la grande baigneuse (1808) d’Ingres, à droite: inspiré de l’extase de sainte Thérèse (1645-1652) de Bernin – sculpture qui se trouve à l’église Santa Maria della Vittoria, à Rome (pas loin de la gare).
Après une petite pause, j’ai fait un second essai beaucoup plus satisfaisant, en essayant d’oublier un peu mes automatismes:
Sinon, je vous conseille de jeter un oeil aux travaux du Grand Maître de la carte à gratter Thomas Ott.
Très intéressant comme technique, ça laisse pas grand marge pour l’erreur.
Par contre, merci pour m’avoir traumatisé en regardant le travail de Thomas Ott… o.0
Beau grattage, moi aussi je préfère le second essai.
J’aime vraiment bien la troisieme,
Beele maitris
tu fais un brouillon au crayoon ?
La premiere j’ai l’esprit mal tourne, mais je dois voir un autre truc que l’original: une femme et les cheveux d’une tete d’homme
@alex j’ai vu la même chose, mais je ne le voulais pas admettre!…
Tu n’avais pas déjà essayé ça ? Je croyais que c’était le cas (souvenirs d’une vieille conversation sur Thomas Ott justement)…
@miguel, alex: haha, pas mal. Ce n’était pas l’intention, mais je crois que vous venez de radicalement changer l’histoire de l’art si c’est avéré pour l’original. Maintenant ce qui vous a peut-être influencé, c’est que la sculpture dont s’inspire le dessin à droite est connue pour avoir provoquée une belle polémique, puisque sainte Thérèse est représentée ayant un orgasme.
@david: non, par contre on avait essayé la gravure sur lino à Rennes avec toi si tu te souviens.
@alex: pas de brouillon, non.
@niko
ah oui tu as raté la serviette en fait…
Concernant Therese, même le texte, y fait penser:
« Il m’a semblé qu’on la faisait entrer de temps en temps dans mon cœur et qu’elle me perçait jusqu’au fond des entrailles; quand il l’a retirée, il m’a semblé qu’elle les retirait aussi et me laissait toute en feu avec un grand amour de Dieu. La douleur était si grande qu’elle me faisait gémir; et pourtant la douceur de cette douleur excessive était telle, qu’il m’était impossible de vouloir en être débarrassée »