Dans la continuité de la tendance blog « Couture, Fleur et Bonheur », voici ma contribution printanière.
Contrairement aux apparences, c’est un hymne à la vie, et à l’impermanence de toute chose.
Dans la continuité de la tendance blog « Couture, Fleur et Bonheur », voici ma contribution printanière.
Contrairement aux apparences, c’est un hymne à la vie, et à l’impermanence de toute chose.
Le post de Virginie m’a à la fois ravi (superbe réalisation et humour toujours présent), et aussi foutu un bon coup au moral aujourd’hui (ca fait je ne sais combien de mois que je promet de finir ma contrib pour la mangedessin…). Heureusement, plutôt que de me pousser à boire en pleurant sur ma jeunesse passée, ou j’étais seul et libre, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes: il est 4h28, je viens de terminer ma mangedessin.
[il faut cliquer sur l'image pour lire la bédé, puis scroller vers le bas en pleine résolution - largeur: 1050 pixels, hauteur: 4500 pixels]
J’avais fait quelques dessins préparatoires auparavant et déjà storyboardé l’histoire, donc j’ai passé ma nuit sur la réalisation (env. 5-6h depuis le premier dessin jusqu’à l’écriture de ce post – je dois être un peu lent). A l’origine je voulais faire ça à l’encre mais j’ai préféré rester au criterium 0.5 (mine HB, sur papier pour imprimante recyclé) parce que j’aime bien le rendu et je prend du plaisir à faire comme ça. Low-tech, quoi – genre un peu esprit « pas fini forever ». En ce qui concerne le thème, j’avais depuis le début prévu de ne pas faire un « véritable » autoportrait…
Hello hello,
Cet après-midi, j’ai ouvert un carton contenant des vieux cahiers datant de 2003 (contenant principalement du blabla de recherche et des dessins). Après avoir fait le tri, j’ai tout jeté, sauf ça: deux pages de « Marie-Ange la gothique », une série fleuve de deux pages. Les voilà:
Episode 1 (cliquer sur l’image pour lire):
Episode 2 (cliquer sur l’image pour lire):
Je vous laisse apprécier la finesse du trait et l’intelligence de l’histoire.
-nicolas
Voilà le brouillon d’une bédé que je n’ai jamais mise (et ne mettrais jamais) au propre. L’histoire est complète, néanmoins. J’ai dessiné ça en gros en un ou deux jours, quelque part entre 2006 et 2007, et je me suis bien amusé. Depuis le début de jaipasfini.org, il fallait que je scanne tout ça pour le mettre en ligne. Voilà c’est fait.
(Il faut cliquer sur chaque image pour lire — de gauche a droite, de haut en bas)
Le nom, « Locus Solex », est inspiré du titre d’un livre de Raymond Roussel (Locus Solus), avec « solex », parce que (c’était le nom d’une démo que j’aimais bien (demo, comme dans scene demomaker)). Dans le livre de Roussel, un hôte fait visiter sa demeure à ses invités, chaque pièce présente une scène surréaliste que les invités commentent (par exemple, un jardin hors du temps ou l’on voit des oiseaux éternellement figés en plein vol). Au passage, ce livre a entre autre été une des sources d’inspiration de Mamoru Oshii pour Innoncence (la suite de ghost in the shell). On y trouve aussi une variation sur l’idée du piège à tiroir présente dans le livre.
Pour l’anecdote, la psychologie d’un des personnages de mon histoire est vaguement inspirée de quelqu’un que je connais. Mmh. De quelqu’un qui publie sur jaipasfini en fait… Saurez-vous reconnaître de qui il s’agit? (le premier qui identifie le personnage et son alter ego réel gagne toute ma considération ;-) ).
Un brouillon rapide fait il y a quelques mois, dans un moment de doute genre « pourquoi je glande? ». Il faut cliquer dessus sinon c’est illisible (et encore, même en grand, c’est pas top — mais c’est pas fini, et je n’irai pas plus loin de toutes façons).
J’ai essayé de donner au personnage pseudo-John-Lennon, un air prétentieux et sexiste (ca marche?). Bien fait pour sa gueule.