Après des heures de recherches sur internet, de nombreux mails de demandes sur le bon coin et un premier achat qui est finalement resté bloqué à l’usine où il était parti en révision, j’ai enfin ma machine à coudre de mémé sur mon bureau !
Elle est (très) verte, couleur fin de pots de peinture des armées de la seconde guerre d’après Alice, il faut dire qu’elle date de 1952, déjà un demi-siècle dans les pattes.
Elle est arrivée de Clermont-Ferrant par la poste avec tous ses accessoires, dont j’ignore encore l’utilité pour la plupart. Elle était à une mémé, vendue par sa fille qui ne coud pas. Il y a même la burette d’huile d’origine. La machine tient dans une valise en métal qui sert aussi de table de couture (prévoir des muscles, l’ensemble pèse bien 15kg).
Il y a un transformateur (que je prévois de changer par sécurité), le manuel d’origine, différents pieds, des aiguilles dans une boîte de pastilles à la menthe et surtout 27 cames de points de couture et de broderie. En effet la particularité de ce modèle « Supermatic » de la marque suisse Elna c’est le dispositif de disques de programmation pour plus de 150 points différents. Les disques s’arrachent sur Ebay et je pense que beaucoup ont été jetés par des gens qui ignoraient leur fonction.
Bon, je suis encore en train de l’apprivoiser, mais c’était déjà un plaisir d’ouvrir la machine et de la nettoyer ! Elle fonctionne sans problème mais la prochaine étape c’est de racheter une ampoule et de changer une des pièces, car pour l’instant elle fait un bruit de mitrailleuse. J’ai la chance d’avoir un magasin de réparation spécialisé dans les machines anciennes dans le 15e, le monsieur qui la tient était ingénieur chez Elna et connaît ses modèles sur le bout des doigts …