Voilà le brouillon d’une bédé que je n’ai jamais mise (et ne mettrais jamais) au propre. L’histoire est complète, néanmoins. J’ai dessiné ça en gros en un ou deux jours, quelque part entre 2006 et 2007, et je me suis bien amusé. Depuis le début de jaipasfini.org, il fallait que je scanne tout ça pour le mettre en ligne. Voilà c’est fait.
(Il faut cliquer sur chaque image pour lire — de gauche a droite, de haut en bas)
Le nom, « Locus Solex », est inspiré du titre d’un livre de Raymond Roussel (Locus Solus), avec « solex », parce que (c’était le nom d’une démo que j’aimais bien (demo, comme dans scene demomaker)). Dans le livre de Roussel, un hôte fait visiter sa demeure à ses invités, chaque pièce présente une scène surréaliste que les invités commentent (par exemple, un jardin hors du temps ou l’on voit des oiseaux éternellement figés en plein vol). Au passage, ce livre a entre autre été une des sources d’inspiration de Mamoru Oshii pour Innoncence (la suite de ghost in the shell). On y trouve aussi une variation sur l’idée du piège à tiroir présente dans le livre.
Pour l’anecdote, la psychologie d’un des personnages de mon histoire est vaguement inspirée de quelqu’un que je connais. Mmh. De quelqu’un qui publie sur jaipasfini en fait… Saurez-vous reconnaître de qui il s’agit? (le premier qui identifie le personnage et son alter ego réel gagne toute ma considération ;-) ).
Un brouillon rapide fait il y a quelques mois, dans un moment de doute genre « pourquoi je glande? ». Il faut cliquer dessus sinon c’est illisible (et encore, même en grand, c’est pas top — mais c’est pas fini, et je n’irai pas plus loin de toutes façons).
J’ai essayé de donner au personnage pseudo-John-Lennon, un air prétentieux et sexiste (ca marche?). Bien fait pour sa gueule.
« Le printemps arrive,
Le vent siffle dans les rues vides,
Un blog inactif. »
Cet haïku, que l’on attribue parfois à Shiki Masaoka malgré l’anachronisme patent, me parait une parfaite introduction pour ce nouveau billet.
Nous (Myriam et moi) étions donc hier (dimanche) dans les nouveaux quartiers à coté de la Bibliothèque Nationale de France. Ce quartier a totalement changé ces quinze dernières années, et même si ce n’est pas encore terminé (les voies de chemin de fer qui partent de la gare d’Austerlitz sont en train d’être recouvertes), la zone donne à voir de nombreux exemples d’architecture contemporaine. Ce qui me déroute un peu dans ce quartier, c’est que (1) je trouve que c’est vraiment réussi comme architecture avec une grande diversité de réalisations mais (2) il y a un certain malaise à se promener dans les rues, qui sont désespérément vides. Pour tourner un remake d’Alphaville, c’est l’endroit idéal.
Sinon, voilà ma série:
Je trouve que ça fonctionne mieux avec juste trois images (par rapport à mon post précédent) et j’aime bien les « images indirectes ». A noter que les deux premières sont prises avec … et dans … (ca se voit, non?) – j’en ferai bien une série plus longue avec la même idée d’ailleurs, mais <insérer ici le titre du blog>.
Hello, cette fois ce sera une photo, ou plutôt une série de photos. En partant me promener ce matin avec Mimi en echarpe, je me suis fixé la contrainte de faire une petite série de photos: unité de temps et de lieu et contrainte d’extraire 4 photos de la ville et 1 photo de Mimi. En pratique, j’ai fait une trentaine de photos de la ville, les quatre sélectionnées l’étant sur des critères de réponse (les arbres, la tour) ou d’esthétique (enfin c’est mon goût). C’est donc une série de cinq photos, qui doit fonctionner comme telle (enfin j’espère).
Pourquoi c’est « pas fini » ? Déjà parce que je voudrais bien continuer chaque semaine (voeux pieux), et aussi parce que ca répond à une autre série que j’avais commencée, mais cette fois en dessin (cf. ici, sur mon blog perso).
Voici quelques dessins extraits d’un début de série commencée il y a quelques temps dont l’idée était de réunir beaucoup d’eau et de solitude. Les deux premiers dessins datent de début 2009 (lorsque j’étais à Amsterdam) et le troisième date de cette semaine.
L’objectif que je visais (et vise toujours d’ailleurs, mais « j’ai pas fini ») était de faire un dessin de ce genre, mais avec chaque plan dessiné sur une feuille différente, puis de découper et enfin coller les feuilles ensembles pour accentuer l’impression de profondeur (une sorte de diorama aplati, quoi).
Hello, voici ma première contribution: un dessin fait en octobre 2008 que j’ai retouché tout a l’heure en ajoutant le noir pour améliorer la lisibilité. C’est un dessin lambda, auquel je ne suis pas particulièrement attaché, mais en le revoyant je le trouve amusant et dans le thème de ce que j’aimerai mettre sur ces pages (un soupçon d’expérimentation et pas vraiment un travail fini).