Et t’en souviens-tu encore,
Il n’y a pas si longtemps,
Quand nous voulions donner corps,
A notre envie de passe-temps.
S’échapper du quotidien,
En oublier la gestion.
Jaipasfini c’était très bien,
Pour partager notre passion.
Dessiner, cuisiner, s’exprimer!
Rédiger, poster, commenter!
Faire monter la mousseline,
Pour casser la routine.
Toute cette belle envolée,
Aujourd’hui c’est crashée,
Il nous reste comme loisir,
A vieillir, et puis mourir.
C’est toujours les vacances! Sans scanner, pas facile de publier un dessin. Voici un poème!
»
Les robots sont morts,
lassés de leur vie métallique.
Si peu de passion possible
quand les tôles se froissent au contact.
Ils valaient pourtant de l’or,
ces petits objets en plastique.
Mais cette vie leur a paru risible,
et le suicide fut leur dernier acte.
Et dans l’éther ils dansent
sans carcasse compacte!
ils se sentent plus vivants
qu’avec une prise électrique!
Erreur! plus de consistance,
c’est la fin des contacts.
ils regrettaient maintenant
leur vie électronique.
«